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Karroubi’s Son Torturted & Threatened with Rape

Posted by Zand-Bon on Feb 15th, 2010 and filed under Human Rights, INTERNATIONAL NEWS FOCUS, News, Photos, Sections. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Source:

February 13, 2010

Read the French version from Le Monde Blog below the English

Ali Karroubi – 37 year old son of Mahdi Karoubi shows the signs of torture by the regime’s agents.

Mrs. Fatemeh Karroubi

In a letter written to Khamenei, Fatemeh Karroubi said her 37-year-old son with rape while he was detained at a Tehran mosque.

RAHANA Prisoners’ Rights Unit – In an open letter written to Khamenei on Saturday, Fatemeh Karroubi revealed the details of the treatment her son, Ali, received after he was briefly detained on 22 Bahman.

According to Fatemeh Karroubi, his son was arrested after his father’s car came under attack by the Basij militia. Ali Karroubi was then taken to Amirolmomenin mosque where he was severely beaten along with other protesters who had also been taken to the makeshift detention facility. When the agents found out about Ali’s identity, they separated him from other detainees and turned him over to the special guards who tortured him and threatened him with rape. The guards also taped the session as they were beating and torturing him. After the guards received orders to release and transfer Ali to Shahid-Mottahari base, the agent who was in charge of torturing him said, “Had you stayed here another 24 hours, I would have turned in your corpse”.

Ali Karroubi was later transferred to Shahid-Mottahari base where the staff released him.

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Décidément, les familles des leaders de l’opposition n’échappent pas aux forces de sécurité iraniennes. Après MirHossein Moussavi, dont le neveu a été abattu d’une balle dans le dos lors des cérémonies de l’Ashoura, le 27 décembre dernier, c’est au tour de l’autre leader réformateur, Mehdi Karoubi, de faire les frais de la politique répressive du gouvernement iranien.

Jeudi, alors qu’il était en chemin pour participer aux manifestations officielles de célébration du 31ème anniversaire de la Révolution islamique, le leader de l’opposition a été attaqué par des forces de sécurité en civil, qui l’ont physiquement agressé et l’ont forcé à rebrousser chemin. Son plus jeune fils, Ali Karoubi, 37 ans, a été arrêté alors qu’il tentait de protéger son père.

Dans une au Guide suprême iranien, publiée aujourd’hui sur les site internet Sahamnews et Jaras, Fatemeh Karoubi, femme de l’opposant Mehdi Karoubi, a révélé que son fils Ali, avait été battu, torturé et menacé de viol pendant sa détention par des gardes membres d’une “unité spéciale”. Elle ajoute que ces gardes ont conduit son fils à la mosquée Amir al Momenin de Téhéran, et qu’après avoir appris son identité, ils l’ont séparé des autres détenus de la journée et sévèrement battu. Selon elle, les faits ont été filmés par vidéocassette.

“L’arrestation d’Ali (Karoubi) était un triomphe pour ce groupe qui l’a torturé dans le but d’intimider les autres détenus, a-t-elle notamment expliqué, avant de révéler : lorsque l’ordre de libération d’Ali a été délivré (…) l’officier qui le torturait s’est énervé et a annoncé : “si tu étais resté 24 heures de plus ici, c’est ton corps que j’aurais rendu à tes proches” (…) Ils l’ont battu et insulté en compagnie d’autres personnes arrêtées. Cela est arrivé dans la maison de Dieu”.

Pourtant, Fatemeh Karoubi écrit que sa lettre n’a pas pour but de se focaliser sur le traitement dont a été victime son fils, qui a été soigné et se repose désormais chez sa famille. Elle explique qu’elle souhaite avant tout convaincre le Guide suprême de délivrer un appel en faveur de la justice des détenus, surtout “les enfants inconnus de ce pays, en particulier les jeunes gens arrêtés récemment”, avant qu’il ne soit trop tard.

Elle presse le Guide suprême de trouver une solution avant que les autres détenus ne succombent entre les mains de ces “personnes irresponsables“.

“Je demande humblement et avec persistance, de faire attention aux personnes qui ont disparu sous la tyrannie. Demandez au pouvoir judiciaire de s’occuper de ceux qui ont donné l’ordre et ceux qui sont derrière ces crimes dans (…) les centres de détention (…) Malheureusement, ces jours-ci, nous ne bénéficions pas d’un système judiciaire ou d’un parlement convenables qui puissent véritablement défendre le peuple et ses droits (…) Donc je vous demande d’aider le peuple”.

Ainsi, la femme de 63 ans, qui est aussi activiste politique aux côtés de son mari, n’hésite pas un instant à accuser les dirigeants du pays d’avoir eu recours à la “violence et à la cruauté” dans le but d’anéantir la dissidence. Hormis Mehdi Karoubi, deux autres leaders de l’opposition, en la personne de Mirhossein Moussavi, autre candidat vaincu de la présidentielle, et Mohammad Khatami, ex-président réformateur, ont été attaqués et forcés de quitter le cortège de la manifestation officielle jeudi dernier.

Il a été prouvé qu’au moins trois personnes arrêtées après la présidentielle de juin ont péri sous la torture, alors que plusieurs autres détenus ont révélé avoir été torturés psychologiquement et physiquement. Parmi eux, certains ont avoué avoir été victime de viols en détention.

En août dernier, Mehdi Karoubi a été le premier à apporter publiquement la preuve de cas de tortures et de viols sur les prisonniers politiques, forçant la création d’une commission d’enquête à ce sujet. Celle-ci, sujette à des pressions gouvernementales, a pourtant conclu à un non lieu, ce qui a valu à l’opposant des poursuites judiciaires.

Il est nécessaire de rappeler que Mehdi Karoubi et Mirhossein Moussavi, les deux leaders de l’opposition, sont tous les deux des “enfants de la République islamique”. Moussavi a été Premier ministre de 1981 à 1989, un mandat durant lequel plus de 8 000 opposants iraniens ont été exécutés. Mehdi Karoubi, quant à lui, a été le porte-parole du Parlement iranien de 1989 à 1992, puis de 2000 à 2004. Il était à l’époque qualifié de “modéré”.

Ce n’est pas la première fois que la République islamique s’attaque aux proches de ses propres “enfants”. Outre le fils de Karoubi et le neveu de Moussavi, Mohsen Rouhollamini, 25 ans, fils d’un proche Conseiller de Mohsen Rezaï, ancien chef des Gardiens de la Révolution et candidat conservateur à la présidentielle, a été torturé à mort en prison en juillet dernier.

Cette révélation intervient à la veille d’une réunion cruciale à Genève du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui devra passer au crible les manquements en matière des droits de l’homme de l’Iran, membre de l’ONU. A cette occasion, le prix Nobel de la paix 2003, l’avocate iranienne Shirin Ebadi, a appelé à une aide internationale d’urgence pour répliquer à la liste grandissante des abus de la République en matière de droits de l’homme. Le Nobel a notamment demandé la création d’un poste de rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran.

Ironie du sort, Téhéran pourrait bien devenir dès juin membre de ce Conseil en charge de promouvoir la défense des droits humains ainsi que d’émettre des recommandations sur les violations. En effet, la République islamique est aux côtés de quatre autres pays asiatiques. Et elle pourrait bien remporter cet outrageant pari, quatre pays sur cinq étant élus dans le groupe Régional Asie. Surtout que des rumeurs font état d’intenses pressions sur l’un de ces candidats pour qu’il se retire…

1 Response for “Karroubi’s Son Torturted & Threatened with Rape”

  1. says:

    [...] Planet Iran has photos and more on the beating. Ali Karroubi was also threatened with rape. Ali Karroubi – 37 year old son of Mahdi Karoubi shows the signs of torture by the regime’s agents. (Plantet Iran) [...]

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